Bonjour Bruno,
Pourrais-tu s’il te plaît nous raconter l’histoire de la chanson Le prix de la liberté ?
Bonjour Pauline,
C’est un titre que j’ai écrit en 2020, sur le triple album Epilogue, le 300ème, et qui devrait être le dernier. C’est encore une fois un simple constat à savoir qu’il est cher le prix de la liberté.
Ce que j’aime dans cette chanson, à part évidemment la super mélodie du refrain, c’est le texte toujours très imagé, Zorro revient souvent dans tes textes, pourquoi ?
Zorro, c’est l’homme idéal, malgré sa moustache.
Et Mad Max, c’est l’homme idéal aussi ?
Dans une certaine mesure oui, enfin pour moi.
Pourquoi ?
Il est beau, il est fort, il n’a peur de rien et il s’en sort toujours.
Et il n’a pas de moustache ?
En plus !
Effectivement, c’est une façon de voir les choses.
Tu as vu les 3 Mad Max ?
Il y en a 4 non ?
Le dernier avec Charlize Theron est bien, mais Mad Max, c’est Mel Gibson, donc on oublie le 4, mais comment tu connais tous ces films toi, c’est Google ?
Non, c’est papa et maman, des amoureux de cinéma comme toi, et ils m’ont transmis le virus, qui s’était calmé mais que tu as réactivé.
Désolé.
Non au contraire, c’est cool.
Bon ben tant mieux alors.
Ok pour la chanson, on parle un peu de ce 300ème album qui devait être le dernier, même si on en a déjà parlé ?
Oui, je pensais vraiment arrêter, mais j’ai eu d’autres idées et j’ai changé ma façon de travailler. Je fais le texte, je compose la chanson, je l’arrange et je l’enregistre dans la foulée.
Le même jour ?
Ce serait l’idéal mais non, il faut laisser reposer et affiner le texte, il y a toujours des mots à changer ici et là pour plus de fluidité ou de compréhension.
Et ça change quoi cette manière de travailler ?
Ca m’évite de me retrouver avec des tas d’albums en stock à arranger et à enregistrer.
Ce qui explique que des chansons écrites en 2015 soient enregistrées en 2018 comme celles que tu publies en ce moment, c’est à dire en 2023.
Voilà, j’ai un peu de stock en cas de pannes éventuelles.
Ca pourrait arriver ?
On ne sait pas de quoi demain sera fait, mais je fais tout pour ne pas que ça arrive en tous les cas.
Tu as déjà eu des pannes d’inspiration ?
En 2005, je n’avais pas de textes, j’ai alors travaillé avec une poétesse, Régine Foucault, et je me suis dit à l’époque, plus jamais ça et depuis j’ai toujours beaucoup écrit.
Plus jamais ça à cause de la poétesse ?
Non c'était sympa l'échange, mais j'ai galéré pour la trouver d'une part et d'autre part je ne voulais plus dépendre d'un auteur.
Ceci étant de 2007 à 2009, j'ai écrit une quinzaine de chansons avec Soizic de Segovia, mais c'était une amie, c'était différent.
Soizic ?
C'est pour elle que j'ai écrit la chanson Le vent d'Huguette, chanson écrite et composée en Bretagne à Plouezec, devant elle.
Et ?
A l'origine c'était un duo, puis j'ai modifié le texte pour la chanter tout seul.
Il y a quelques années, j'ai repris mes musiques et j'ai rendu les textes à leurs auteurs, un petit mail de divorce et l'affaire était faite.
Pourquoi ?
J'ai retiré les deux albums de ma discographie.
Pour refaire de nouveaux textes sur tes musiques ?
Même pas, j'avais envie de passer à autre chose.
Faire tout tout seul, c’est ça être libre ?
Oui en ce qui me concerne, mais il y a un prix à payer.
Et il est cher donc ?
Tout ce qui est rare est cher.
Nous voilà retomber sur nos pattes comme dirait ma grand-mère, merci Bruno pour ces petites confidences et à bientôt pour la suite de l’histoire de tes chansons.
Merci Pauline, à bientôt.
Lien vers la chanson :
Chanson écrite le 25 décembre 2020.